généralités


BLISS, Canoeing, 1934 (la Bibli du Canoe)

 

 

 

Canoeing

 

 

William BLISS

1934

 

 

Methuen & Co. Ltd, 1934 (294 p)

 

Intérêts :

- Le coracle, ancêtre du canoë, est certainement le premier bateau ayant navigué en Grande-Bretagne. Ce pays est devenu une grande puissance navale (p. 1).

- Les Robs Roys (forme créée par MacGregor en 1865) ont été les premiers canoës en Angleterre jusqu'en 1880 (p. 6). Solides mais lourds, ils ont été raccourcis et allégés de toile sur le pont pour faire de la rivière. Puis, dans les années 1880, vint le temps des canadiens (sur le modèle des anciens canots d'écorce indiens) d'abord importés avant d'être construits en Angleterre environ 10 ans plus tard notamment par Salter Brothers (Oxford).

Des années 1890 à la première guerre mondiale Salter se lance dans la construction de canadiens mais importe beaucoup du Canada. La construction reprend en 1917 pendant deux ans, avant de ne faire qu'importer jusqu'en 1932 où la construction reprend.

- Bliss pense que les canoës à clins sont plus résistants aux chocs (contre les rochers) que les "bord à bord" (p. 9).

- Il a toujours eu un "bord à bord" et le préfère pour sa légèreté (p. 10). Il le veut léger (le choisit en tilleul plutôt qu'en cèdre et avec moins de membrures qu'à l'ordinaire, en frêne plutôt qu'en chêne) et rapide (plus large et plat qu'étroit et profond dans l'eau).

- Il conseille de se familiariser avec son bateau avant de partir en sortie ; des exercices d'équilibre : se déshabiller / rhabiller dans le bateau, se lever et en faire le tour debout, en sortir et s'y réinstaller en pleine eau (p. 10).

- Berthon a construit des pliants dès 1870. Mais les Allemands ont récemment nettement amélioré ce type de construction : une structure bois en frêne dans une peau de toile caoutchoutée, démontable en deux sacs portables (p. 11). Les pliants sont principalement d’Allemagne depuis 1932 mais aussi imités et construits en Angleterre par les seuls Folbot Folding Boats (Londres).

- L'écossais Marshall construit un autre type de canoë démontable en deux moitiés : le Lochaber (p. 11) [On en voit une photo plus bas, à Marshall 1937].

- Comparaison canadien / pliant (p. 13) : pliant bien moins cher et plus facilement transportable ; canadien plus durable (jusqu'à 20 ans), plus confortable et spacieux.

- Trois façons de propulser : pagaie simple (de loin la plus courante), la pagaie double, la perche (p. 20).

- La navigation à la perche est la meilleure pour remonter un courant par faible profondeur d'eau (p. 28).

- Sur les barrages et moulins (p. 46).

- Mieux vaut un portage plus long mais aisé que court mais compliqué (p. 54).

- Sur les canaux et la complexité pour les construire et de les alimenter en eau (p. 56). Les plus belles sections de canaux sont dans leur partie haute (p. 59). Dans ces hauts de canaux, l'eau se faisant précieuse (par manque d'apport), il serait bien vu de la part du canoéiste de porter l'écluse plutôt que réclamer son ouverture, ce qui fait perdre ce volume d'eau pour un si petit bateau.

- Conseils pour le camping : tente, petit matériel, habits...

- Bliss suggère, en guis de balade sur l'eau, de faire des tours avec retour au point de départ. Ceci étant possible en empruntant les nombreux canaux (p. 90). Il propose un tour d'Angleterre de 6 semaines (p. 97).

- Les rivières sportives sont, selon lui : Severn, Wye, Usk, Dee, Eden, Lune, Ure, Wharfe (p. 100). La Wye étant certainement la plus belle des rivières Britanniques.

- Guide de rivières et canaux.

La carte des cours d'eau Anglais et Gallois (p. 285).

 


BRITISCH CANOE UNION, Canoe and Kayak Handbook, 2002 (la Bibli du Canoe)

Canoe and Kayak Handbook

 

BRITISCH CANOE UNION

2002

 

Ed. Pesda Press,  3rd ed. 2002 (1981) (352 p.)

 

Le classique du moniteur de kayak britannique. On y retrouve les rubriques habituelles : matériel, technique, navigation, sécurité, environnement... et un chapitre sur l'histoire de la discipline.

En numérique ici.


Intérêts :
- On connait MacGregor par ses livres. Mais avant lui, Canham avait déjà fait une traversée kayak de Cherbourg à Alderney en 1830. Il avait l'intention de poursuivre à Jersey et de traverser la Manche jusqu'à Portsmouth (p. 8).
- MacGregor a fait construire son premier Rob Roy par le chantier Searle (Lambeth) en 1865. L'idée lui était venue dès 1848 mais le déclic a été un voyage en Amérique du Nord (p. 9).
- James Gordon serait le premier à avoir traversé la Manche dans un Rob Roy (p. 9).
- 1866, MacGregor crée le Canoe Club que la reine d'Angleterre fait Royal Canoe Club en 1873 (p. 9).
- Les débuts de la fédération britannique : 1887 la British Canoe Association, remplacée par la BCU en 1936 (p. 9).

- les "premiers, premières"... :

  • slalom : 1939 sur la Dee à Trevor Rocks
  • longue distance : 1874 course de traversée de la Manche ; 1948 Devizes à Westminster (90 heures)
  • kayak polo : 1880 dans l'estuaire de la CLyde
  • course en ligne : 1867 régate du Canoe Club
  • voile : 1865 MacGregor et son Rob Roy ; plus tard Baden-Powell et son Nautilus
  • kayak mer : 1866 MacGregor en Scandinavie ; plus tard Stevenson

 


COCK, You and Your Canoe, 1956 (la Bibli du Canoe)

You

and Your Canoe

 

 

Oliver. J. COCK

1956

 

 

Ernest Benn Limited, 1956 (122 p)

 

Livre destiné à ceux qui débutent dans le kayak (pliant, à cette époque). Conseils de base pour choisir son bateau, sa pagaie, manœuvrer et se lancer sur les cours d'eau Britanniques.

 

Intérêts :

- Les différents types de kayaks : esquimaux, rob roys (les premiers modèles en Europe, solides mais lourds), bois toilés (moins lourds), pliants (légers et portables) (p. 19).

- La trousse de réparation de base (p. 59) :

  • pour un pliant : un couteau et du scotch, un tournevis et quelques petites vis laiton, de petites pinces et un petit bout de fil de cuivre. On façonne sur place une petite branche  qu'on scotche au longeron cassé.
  • pour un entoilé, en plus : un bout de toile et de la colle, une aiguille et du fil fort.

 


ELLIS, The Book of Canoeing, 1946 (la Bibli du Canoe)

The Book of Canoeing

 

Alec Robert ELLIS

1946 (1935)

 

Ed. Brown Son & Ferguson, 3è éd. 1946 (1935) (222 p.)

 

Livre tous terrains de promotion du kayak dans les années 30. L'auteur y donne de nombreux conseils destinés à aider le novice à faire ses premiers choix : achat, réparation, navigation ; et l'expert à choisir ses rivières et canaux à naviguer...

 

Intérêts :

- Les grands fabricants britanniques sont : Folbot Folding Boats et leur populaire Folbot ; Thomas Black & Sons (Greenock) ; Sportsman's Emporium (Glasgow) et leur Lochaber, bateau bois en plusieurs caissons ; Tyne Folding Boats (Richmond) ; Titcraft (Canvey Island). La 2de guerre mondiale n'a vu que deux entreprises survivre, pour avoir fourni les miltaires : Granta Folding Boats (Cottenham) et Tyne.

- Le chapitre 3 sur la construction et les plans d'un kayak scout.

- Un chapitre sur le matériel de randonnée.

- Plusieurs chapitres de guide de rivières et canaux avec cartes.

- Le droit britannique à la navigation : autorisée sur les cours d'eau à marée. Ailleurs, il faut l'autorisation du propriétaire sauf si le parcours est déclaré navigable. Le droit sur les canaux dépend des compagnies qui les gèrent.

 


ELLIS, Canoeing for Beginners, 1936 (la Bibli du Canoe)

 Canoeing

for Beginners

 

 

Alec Robert ELLIS

1936

 

Brown Son & Ferguson ltd, 1936 (48 p.)

 

Petit manuel généraliste sur le kayak pliant.

 

Intérêts :

- Si on veut construire soi-même son kayak, le British Scout Kayak de 15 pieds est tout indiqué (p. 10).

- Ellis préfère de loin le kayak pliant (faltboot ou folding boat en anglais) au canoë (p. 12).

- Les kayaks Allemands, Autrichiens, Suédois, Tchèques vendus en Grande Bretagne sont d'excellente qualité (p. 14).

- L'entreprise Britannique constructrice de canoës la plus connue est Folbot Folding Boats, à Londres (p. 14).

- On peut distinguer trois types de cours d'eau : les cours d'eau à marée, ceux sans marée, les canaux (p. 38).

 


LUSCOMBE & BIRD, Canoeing a Practical Handbook, 1948 (la Bibli du Canoe)

Canoeing, a Practical Handbook

 

William G. LUSCOMBE & Louis J. BIRD

1948

 

Ed. Adam & Charles Black, 1948 (232 p.)

 

Autre livre généraliste abordant un peu tous les aspects du canoë-kayak. Celui-ci propose notamment un témoignage de traversée de la Manche et un historique des différentes fédérations c-k Européennes.

 

 Intérêt :

- Le mot canoe est espagnol et vient de l'Haïtien. C'est toute embarcation légère propulsée à la pagaie (p. 9).

- Le mot kayak est esquimau. C'est donc, par son origine, un bateau en peau sur armature bois ; même si de nos jours il représente d'autres modes de construction. L'auteur classe les Rob Roys dans la catégorie kayak, bien que tout en bois (p. 11).

- Présentation du coracle, petite embarcation de structure bois ronde ou ovale recouverte de toile ou peau de bœuf (p. 13).

- Les canoës ont différents modèles pour différents usages : en rivières rapide et peu profonde, fond plat sans quille ; en lac profond et venté, fond rond et quille (p. 26). De 14 à 30 pieds selon usage (p. 25).

- Les entoilés sont plus lourds que les tout-bois et de part leur construction moins raffinée, pas si rapides. Mais ils sont plus adaptés à un usage peu soigneux (p. 25).

- Pour l'auteur, le meilleur constructeur nord-américain est la Peterborough (p. 28).

- Un canadien coûte environ £ 25 à £ 30 (p. 31).

- Le capitaine Romer a traversé l'Atlantique dans un Klepper en 90 jours avant la seconde guerre mondiale (p. 36).

- Le premier canoë pliant a été construit en Allemagne en 1905, par Heurich (p. 191).

- Klepper a construit son premier pliant en 1907, Hart en 1913 et a été les premiers à construire en masse (p. 40).

- Grands noms de la fabrication de pliants : Granta Folding Boats, Tyne Folding Boats, Titcraft (Britanniques) ; Hart, Hammer, Klepper (Allemands).

- La couleur de peau la plus résistante est argent (p. 46).

- Présentation du canoë à la perche (p. 57).

- Témoignage de leur traversée de la Manche en pliant, de Douvres au Cap Gris-Nez, en 6h02 (p. 144).

- Petit guide des rivières, canaux et lacs de Grande-Bretagne (p. 147).

- Le sport canoë s'est développé en Grande-Bretagne bien avant les Etats-Unis, bien que sa fédération ait tardé (p. 173).

- Le chapitre XII sur un bref historique de chaque fédération nationale européenne de canoë-kayak.

 


MARSHALL, Canoes and Canoeing, 1937 (la Bibli du Canoe)

Canoes and Canoeing

 

John MARSHALL

1937

 

Eneas MacKay, 1937 (37 p.)

 

Petit livre donnant quelques informations générales et sur quelques rivières Ecossaises.

 

Intérêts :

- La technique de fixation d'un bateau sur le toit d'une voiture : on visse définitivement 4 crochets aux 4 coins du toit, on pose 2 gros coussins de protection, les bateaux dessus et on sangle (p. 17). Cf. 5è photo.

- Un modèle de kayak démontable en 3 caissons, plus facile à transporter (p. 26). Cf. dernière photo.

 


McCARTHY, Canoeing, 1940 (la Bibli du Canoe)

 

 

 

Canoeing

 

R. McCARTHY

1940

 

Sir Isaac Pitman & Sons, 1940

 

Livre très complet sur le kayak pliant, plein de bons conseils donnés par un connaisseur.

 

Intérêt :

- Même si l'Allemagne ou la Suède pensent être leaders dans le sport de canoë, tout a commencé en Grande-Bretagne avec MacGregor en 1865 (p. 3).

- Différents modèles de bateaux :

  • Les Rob Roy : bateau ponté et coque ronde, tout en chêne (p. 18).
  • Les kayaks entoilés : toile peinte sur bateau bois, dont le Queensferry et le Kingfisher (p. 19).
  • Les canoës alu (p. 21).
  • Les pliants : structure bois s'ajustant dans une peau d'un bloc, caoutchoutée dessous et toile imperméable dessus, tout ponté sauf à l'hiloire (p. 21).

- Les pliants sont très bons marins. Record de traversée de la Manche en 4h57, traversée de l'Atlantique par Romer en 1923, croisière d'Europe en Australie... (p. 22).

- Topo pou monter et démonter un pliant (p. 24).

- Les Allemands ont été les premiers à faire des pliants. (p. 29).

- 3 grands constructeurs Britanniques : Folbot (les premiers en Grande Bretagne), Tyne, Rytecraft Folcanu. Les Allemands Hart, Pioneer, Klepper, Hammer, Marquardt, Berke, Leipziger, Assindia, Grazer, Pirat (p. 29). Falcon, ABC (Suède), Saint-Chamond (France), Letov (Tchécoslovaquie), Acme, Foldboat (Etats-Unis) (p. 30).

- Au Canada les tout-bois sont plus populaires, alors que ce sont les entoilés aux Etats-Unis (p. 32).

- En France et Angleterre on construit plutôt des canoës tout-bois, en Suède et Finlande des entoilés, en Finlande des bois moulés, en Angleterre des acier galvanisés et en France des alu (p. 32).

- 2 avantages à charioter les écluses pendant une croisière sur canal : c'est moins cher (si on n'écluse pas) et ça va bien plus vite (p. 50).

- Un paragraphe sur les moteurs pour canoës (p. 51). [c'est très rare de trouver des informations sur les moteurs].

- Le droit britannique concernant l'accès à l'eau, le droit de naviguer (p. 77).

- Pour débuter à la voile, prendre une petite voile (quel que soit le modèle) car une grande voile ne pardonne pas l'erreur (p. 111).

- Entretien quotidien d'un kayak pliant : après chaque sortie, essuyer l'intérieur pour le sécher mais aussi l'extérieur pour effacer la ligne de flottaison, le secouer coque vers le haut pour en extraire les gravillons.

- Entretien annuel de la peau : Ces bateaux n'apprécient ni le soleil ni l'huile (p. 135). Une fois par an : en fin de saison laver la coque à l'eau et au savon, la polisher ; passer une couche d'imperméabilisant sur le pont pour redonner l'éclat des couleurs et étanchéifier (p. 136). Si la peau est un peu accrochée, une couche de peinture caoutchoutée après avoir retiré le polish avec du naphta (éviter le pétrole qui attaque la peau) (p. 136).

- Vernis : le bois peut avoir besoin d'une couche de vernis ou d'être refait entièrement (p. 136). Ne pas se contenter de n'importe quel vernis. Il en faut un spécial travaux marins. Bien laisser sécher entre les couches. S'il ne sèche pas (à cause de la température), il faut le retirer et le refaire car il ne prendra pas. On peut aussi vernir le laiton et le cuivre si on va en mer, car le sel les corrode.

- Réparation de la peau (p. 138) : nettoyer au naphta ou poncer fin, encoller les deux surfaces, attendre que ça prenne, appliquer et appuyer. Parfois, il vaut mieux ajouter une pièce intérieure. Même nettoyage pour le pont pour retirer l'imperméabilisant ; en repasser une couche.

- Réparation de bois cassé (p. 139) : on peut faire une réparation de fortune au scotch ou à la corde sur la pièce cassée.

- Remisage longue durée (p. 139) : bien laisser sécher la peau avant de la rouler (p. 135). L'idéal est de laisser le bateau monté mais en relâchant la tension de la structure bois pour reposer la peau. Si on doit démonter le bateau, entreposer le bois dans un endroit ventilé et sec pour qu'il respire et glisser des paquets de papier dans la peau pour qu'elle garde forme (éviter de l'emballer).

- Entretien de la pagaie (p. 143) : une couche de vernis chaque année, sauf à l'endroit de la pose des mains (pour conserver le grip). On peut refaire un embout abimé en rivetant une fine plaque de cuivre.

- Formalités pour partir naviguer à l'étranger.

- Petit guide des rivières britanniques.

 


McNAUGHT, The Canoeing Manual, 1961 (la Bibli du Canoe)

 

The Canoeing Manual

 

Noel McNaught

1961 (1956)

 

Nicholas Kaye ltd, 1961 (1ère éd. 1956) (200 p.)

 

Tour d'horizon du kayak en général et en Grande Bretagne, en particulier.

 

Intérêts :

- Les petites rivières sont complètement privées et pour avoir le droit d'y naviguer, il faut l'autorisation du propriétaire (p. 18).

- Le Canoe Camping Club semble être la plus grosse association, ayant même sa propre publication, "The Canoe-Camper" (p. 20).

- Gratuité du transport d'un kayak plié en bagages accompagnés depuis 1946 (p. 22).

- Quelques courses classiques dont le marathon de 124 miles sur la Tamise, de Devizes à Westminster (p. 25).

- Le 1er bateau pliant date de 1880, construit par l'américain Colvin (p. 29). Popularisé par MacGregor et Baden-Powell.

- Les allemands ont bien développé ces bateaux pliants (Hart à Munich et Klepper à Rosenheim). Les premiers britanniques à en avoir construit dans les années 1930 furent Folbot (devenu Granta Folding Boats, Cambridge) et Tyne Folding Boats (Twickenham) (p. 30).

- L'entreprise Hinton faisait de la location de bateau à distance : on se faisait envoyer un bateau par la poste à une adresse donnée (p. 35).

- L'auteur se facilite le nettoyage du bateau en étendant une toile dans le fond du bateau. Il est ainsi plus aisé d'en éliminer les petites saletés, gravillons et boue (p. 47).

- Sortir le bateau de l'eau si on va faire des courses ou pour la nuit, pour éviter qu'il soit percuté par d'autres bateaux. Le retourner la nuit pour qu'il ne prenne pas l'eau s'il pleut (p. 62).

- Tout un chapitre sur les plus beaux canaux britanniques et leurs tunnels (p. 56). Un autre sur de belles rivières (p. 70).

- Les photos de kayaks pliants, au milieu du livre.

- Un chapitre sur des transatlantiques. Un autre sur les trans-Manche (dont la sienne, en solo et sans assistance). La première traversée de la Manche en canoë date de 1867, par Gordon (p. 130).

- Un chapitre sur la littérature spécialisée canoë.

- Les publicités pour fabricants de kayaks.

 


McNAUGHT, Canoe Cruising Manual, 1974 (la Bibli du Canoe)

 

 

Canoe Cruising Manual

 

 

 

Noel McNaught

1974

 

Kaye & Ward ltd, 1974

 

Vingt ans après Canoeing Manuel, McNaught écrit le même genre de livre : généraliste, accessible à tous. Comment et où faire du canoë en Grande Bretagne.

 

Intérêts :

- Un contenu assez complet.

- Des photos d'époque.

- Survol historique :

  • C'est MacGregor qui a lancé l'activité avec son premier voyage en Rob Roy en 1865. Il crée le Canoe Club en 1866 qui devient Royal Canoe Club en 1873 et se développe bien (p. 1).
  • Baden-Powell, autre pionnier avec son Nautilus, crée la British Canoe Association en 1887 ; mais elle ne prospère pas. Une autre BCA est créée en 1933 qui devient la British Canoe Union (BCU) en 1936 (p. 2).
  • De toutes les associations, c'est le Canoe Camping Club qui a été la plus importante (p. 6).
  • Stevenson, autre figure du canoë et son voyage en France dans sa Cigarette. Bishop et son canot de papier aux Etats-Unis. Bliss, pionnier des descentes de rapides en canoë. Moss, Raven-Hart, Dunnett, Henderson, Romer... (p. 3).
  • La presse spécialisée se développe : deux revues (The Canoeist, The Model-Yachtsman & Canoeist), un manuel de club (A New Oarman's Guide to the Rivers and Canals..., 1896) (p. 2) et d'autres revues au XXè siècle (p. 7).
  • Le canotage à voile s'est développé en Écosse, dans les nombreux estuaires (p. 4).

- Randonnée : il est sage de se tester une nuit en tente avant de s'engager (p. 11). La bonne longueur de bateau est 15 pieds pour un monoplace et 16 à 18 pour un biplace (p. 12). Pour éviter de se faire voler son vélo (avec lequel on fait ses navettes), le cacher sous un pont pneus dégonflés ou derrière l'église (p. 13). Il est préférable de ranger ses affaires dans deux sacs plutôt qu'un seul grand. Bien les fixer au bateau. Laisser accessible celui qui servira souvent (p. 14). Charger le bateau seulement une fois sur l'eau (p. 15).

- Canaux : découvrir le Brecon & Abergavenny, le Shropshire Union (vers Llangollen) (p. 21). Payer un droit de passage ; du pass annuel à plus limité dans le temps (p. 24). Comment passer l'écluse soi-même, selon qu'on monte ou descend le courant. Si on ne veut pas s'embêter avec les écluses, on choisit de naviguer sur les biefs supérieurs (p. 24).

- Conseils de beaux canaux et belles rivières.

- Avant de se lancer en pleine mer, se tester en petit estuaire (p. 59).

- La bibliographie (p. 103).

 


PERRY, The Canoe and You, 1952 (la Bibli du Canoe)

 

 

 

The Canoe and You

 

Ronald H. PERRY

1952 (1948)

 

Dent and Sons, 1952, 1ère éd. 1948 (65 p.)

 

Livre Canadien, intéressant par la densité d'informations réunies (mais aussi superficiel puisque peu épais).

 

Intérêts :

- Les illustrations de Storr.

- Parmi les vieux bateaux on peut distinguer deux types : les tout bois et les entoilés (p. 4).

  • Les tout bois (p. 5), 4 types : "slim shell-like racers"(?), "de luxe sports models" (?), à voile, de croisière. Le plus souvent bordé cèdre, tilleul ou acajou ; membrures et plat-bords chêne ou noyer. Les faire tremper dans l'eau pour assurer l'étanchéité. Evidemment, le trempage alourdit le bateau, ce qui est un inconvénient lors des portages. C'est pourtant le modèle préféré des coureurs des bois Canadiens pour leur résistance aux chocs.
  • Les entoilés (p. 5), les plus populaires au Canada, Etats Unis et largement répandu en Europe. Bien étanche, bonne glisse, ne craint pas le soleil, facilement réparable. Le modèle randonneur fait 16 pieds, 34 pouces de large et 13 de profondeur : bonne contenance, plus léger. Bordé et plat-bords en épinette (spruce), membrures cèdre, barrot érable, étraves chêne. Des bateaux plus courts pour les jeunes ; 12 à 14 pieds (p. 7).

- Un tableau récapitulatif des caractéristiques de modèles de bateaux (p. 9).

- Les pagaies, de toutes tailles et formes (p. 10) :

  • En bois dur (frêne, érable, cerisier), lourdes, peuvent se gauchir et se fendre mais solides et flexibles et peuvent être finement sculptées.
  • En bois souple (épinette, cèdre, pin), légères mais plus fragiles. Préférables pour les jeunes.
  • Certains Indiens avaient des pales très étroites.
  • La queue de castor est la plus polyvalente.
  • La bonne taille est entre le nez et le menton (p. 11). Au nez pour les enfants.
  • Ne pas les laisser traîner au soleil ou mouillées.
  • 5 modèles typiques (p. 12).

 - Un chapitre sur l'entretien des bateaux (p. 46).

 


VAN B. CLAUSSEN, Canoeing, éd. Boy Scouts of America, 1939 (la Bibli du Canoe)

 

 

 

Canoeing

 

 

W. VAN B. CLAUSSEN

1939

 

éd. Boy Scouts of America, 1939 (58 p)

 

Livret ayant pour but d’aider un scout d’Amérique à obtenir son badge du mérite en canoë. Le livret lui donne les connaissances nécessaires et lui précise les exigences pour atteindre le niveau requis. Histoire, technique, sécurité, bricolage, choix du matériel…

 

Intérêts :

 

- Rappel historique : les dug-outs étaient côté pacifique, les écorces chez les Indiens. C’est grace à ce dernier que l’homme blanc a conquis le nord-ouest. Plus tard, le Rob-Roy et les « Peterboro » [écrit comme ça dans le texte ; comprendre : les canadiennes].

- Le coussin de confort pour les genoux ; la position à genoux ; le placement en solo / en duo ; sauter d’un canoë à l’eau ; remonter dans un canoë ; porter ; mettre à l’eau ; embarquer ; accoster ; débarquer ; vider… technique de la pagaie simple et double en solo et duo…

- La trousse de réparation : colle marine, shellac ; une pièce de toile de la taille d’un foulard scout. La réparation des pales et manches (p. 36).

- Les bois des pagaies simples : spruce (plus légère), ash (moins dure), maple (plus dure) (p. 41). Pour les pagaies en spruce, attention à ne pas faire le col trop étroit car ça casse → 4 ¼" à 4 5/8". Doubles en spruce.

- Entretien des pagaies : bien vernies, sauf l’olive, à l’huile de lin bouillie. Ne pas les suspendre → les poser à plat.

- Bibliographie (p. 55).

- Les commandements de scout en canoë (p. 58).